Quand j'ai décidé d'arrêter de croire que l'ambition ça voulait dire "au dessus de vous tous.tes"

Ouais. Le titre de fou. Ou plutôt, le titre en vogue. Le titre qui veut vendre.
Le titre à la Facebook mix Konbini.


Doctorat ou CDI ? Lol.

Ouais voilà, mon milieu social il va bien. Parce que j'étais déjà au milieu. Carrément aisé, puis carrément moins aisé. Mais totalement assumé.
Engagé. Peut être trop. 

Je me suis mis une pression telle que j'ai toujours marché là où je pensais qu'il y avait de l'air, mais pas trop. Parce que réussir sans suffoquer c'était pas méritant pour moi.

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Et puis, en fait. Voilà. Aujourd'hui je suis vendeuse. Ou conseillère de vente. Avec un master en lettres, cohabilité par les beaux-arts. Je voulais faire un doctorat en création littéraire pour démontrer que la détermination sociale avait un rôle énorme dans le rapport à la religion, à la morale face à la littérature et la philosophie.

Et bah du coup. Non. Parce que pas dans le bon "mood" universitaire. Pas dans les bonnes directions de réseaux.
Moi ce que j'aime, en vrai, c'est résoudre des problèmes. Et quand j'ai fait L, on m'a dit que les maths, c'était plus mon problème. Alors j'ai renoncé au langage universel des mathématiques. Et j'ai lu, ris, et pleuré. Parce que c'est aussi surtout ça la littérature et la philo, ressentir des trucs à la place et par, et pour les autres. Surtout pour soi aussi hein, on se branle bien le cerveau, faut le dire. Mais on s'ouvre aussi pas mal les cuisses et le coeur. Un peu de respect pour les vendus de sentiments qu'on est.

Donc, qu'est-ce que je disais ?

Ah oui, donc, la vente, c'est aussi résoudre plein de petits problèmes en permanence. "Je cherche ci, je voudrais faire ça." Et du coup, dans un monde que j'aime, que je consomme, c'est cool de pouvoir dire "moi je fais ça, moi j'utilise ci. Et ça fonctionne avec moi, pourquoi pas avec vous?"
On se cache pas le besoin concret de gagner du fric, ni le contrat tacite du "dépensez donc pour mon salaire". Personne n'est dupe. Donc on est plutôt assez franc entre nous.

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Et, à mon niveau, de vendeuse, de conseillère et de consommatrice, je peux aussi parfois faire passer mes valeurs, mes idées. Continuer à produire et à parler sur la toile : ICI par exemple, dans un monde littéraire qui le veut bien, qui m'oblige pas, et qui participe volontairement, sans tromperies ni mi-mesure mi-molette.

En gros.
Je vais bien.
Et c'est cool.
Et j'ai pas tant besoin d'avoir un titre pour ça.
(là je parlais pas du titre de l'article mais du titre social, mais vous aviez déjà compris hein)



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